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Ce met constituant le plat principal, je vous recommande de lire d'abord l'entrée : Méchoui de médecin. Cette recette est d'une facilité déconcertante : les ingrédients nécessaires s'ajoutent d'eux-mêmes! Originale, aussi : cette fois, c'est le cuisinier qui se fait bouillir!
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>Ragoût de boulettes hospitalières
<o:p> </o:p>Ingrédients :
5 incompétents (tes) emballés individuellement
un au : « Je ne comprends pas comment il se fait que... »,
un autre au : « Marie, est-ce nous qui? »,
un à saveur écoeurante : « Oh, non, madame, nous ne ... »,un au jus d'ignorance: « je ne sais pas madame... » et
un petit dernier au : « Il ne fallait pas que je vous appelle, madame ».
<o:p> </o:p>25 minutes de votre précieux temps
Un zeste d'écoeurantite hospitalière
2 c à soupe de J'en ai marre
Un kilo d'élancements jambiers
Un énorme ras-le-bol
<o:p> </o:p><o:p> </o:p><o:p> </o:p><o:p> </o:p>Vous allez rencontrer le premier ingrédient, lequel affirme d'une voix hésitante, ne pas savoir comment il se fait que l'anesthésiste n'ait pas reçu le rapport du TACO . Il le lui a soi-disant faxé avec la recommandation de traitement (voir : Méchoui)... Sauf que, curieusement, il vous sort tout ça, sans toutefois oser soutenir votre regard.
<o:p> </o:p>Vous prenez la paperasse qu'il vous tend et, en bonne patiente obéissante, allez la porter au département de radiologie, comme vous l'a dit votre médecin. Après 5 minutes de poireautage (ben oui! C'est vous qui faites le légume en attendant l'ascenseur!), vous tendez enfin votre paperasse à la réceptionniste. C'est à ce moment que s'ajoute dans le ras-le-bol de votre journée, le deuxième ingrédient de votre recette. En effet, la femme ouvre la bouche et s'écrie : « Marie, est-ce nous qui prenons les inscriptions pour les infiltrations dans la colonne lombaire? ». « Non, répond, Marie. Envoie-Là s'inscrire au 6ième »
<o:p> </o:p>Vous, la curieusement baptisée Là, soupirez, empochez les feuillets et, toujours obéissante, vous dirigez de votre élégante démarche claudicante vers l'ascenseur du 6ième. L'Ascenseur Curieux, le bien nommé, ayant décidé de faire le tour des étages, vous rongez votre frein cinq autres minutes. Quand vous parvenez enfin au 6ième, vous vous dirigez gaiement vers le comptoir croyant naïvement votre périple arrivé à son terme : « Bonjour madame! Je viens m'inscrire pour une infiltration . »
<o:p> </o:p>Le troisième ingrédient vous regarde d'un air ahuri : « Oh non, madame! Nous ne prenons pas les inscriptions, ici . » Votre bonne humeur s'égrène entre deux grincements de dents : « Grr... C'est qu'on m'a dit de venir ici, grrr! ». L'ingrédient vous pond un sourire de vendeur de salade, saisit le téléphone et tapote rapidement les touches du téléphone (elle sent votre ras-le-bol sur le point de déborder...). Au bout de quelques minutes à peine, elle vous offre à nouveau son sourire de vendeur de salade (fanée!) : « Vous allez redescendre au RC, parcourir le corridor (elle dit ça comme s'il s'agissait d'une gentille marche de santé), reprendre l'ascenseur qui vous a conduite en radiologie (au 1er) et vous rendre au 5ième étage. Rendue là, vous n'aurez plus qu'à aller au guichet no.3. »
<o:p> </o:p>Sur le bord de faire une indigestion de sourires à la salade fanée, vous vous sauvez prestement. L'ascenseur et votre gracieuse démarche vous amènent enfin à bon port. Vous vous approchez du comptoir : « Je suis venue m'inscrire pour une infiltration. Mais comme j'ai déjà attendu 3 mois pour me faire finalement retourner chez moi sans le moindre traitement, j'ose espérer que je ne recommence pas de zéro et ne devrai pas attendre à nouveau 3 mois! » L'incompétente au jus d'ignorance vous jette alors d'un ton négligent : « Je ne sais pas madame... ».
<o:p> </o:p>Un zeste d'écoeurantite hospitalière, 2 c à soupe de J'en ai marre et un kilo d'élancements jambiers s'ajoutent à vos bouillonnements intérieurs. Vous essayez de répliquer, mais votre mâchoire d'enragée est au garde-à-vous militaire : vous n'arrivez à bégayer qu'un claquement de dents. Cramponnée à votre zeste ainsi qu'à vos cuillers, vous galopez vers la sortie de l'hôpital. Un rapide coup d'œil à votre montre vous stoppe brutalement, augmentant du coup la température de votre bouillon : vous avez perdu 25 minutes de votre précieux temps en chasse à l'inscription et...manqué votre bus! Grrrrrrrrrr! Grrrrrrr! Dur, la chasse à l'inscription! Vaut mieux pratiquer celle aux papillons!
<o:p> </o:p>Quarante-cinq minutes plus tard, vous voilà enfin chez vous! Du coup, le mijotement de votre bouillon diminue grandement. Vous enlevez votre manteau, vous apprêtez à le suspendre au cintre : le téléphone sonne. Vous décrochez : bonne nouvelle, c'est l'infirmière qui appelle pour entamer la procédure d'inscription pour votre traitement. Elle vous demande des renseignements, que vous vous empressez de fournir. Enfin satisfaite, elle s'apprête à raccrocher, lorsque vous vous hasardez à demander : « Comme j'ai déjà été sur la liste d'attente et que l'anesthésiste m'a même fait venir à l'hôpital pour le traitement...que je n'ai pas reçu, vais-je devoir attendre encore plusieurs mois ou vais-je passer plus rapidement? »
<o:p> </o:p>Silence sur la ligne! Puis le cinquième ingrédient se jette dans votre bouillon dans un splash retentissant : « Il ne fallait pas que je vous appelle, madame ! Ceci fait en sorte qu'on repart de zéro. » Et vous, prise de débordants bouillonnements intérieurs, vous répliquez sur un ton un zeste acide : « Pourtant, j'ai averti la secrétaire lorsque j'ai été porter mes papiers... Elle le savait, que j'avais déjà été sur la liste!» Et le cinquième ingrédient de répondre : « Ha, je vais faire mon possible pour régler ça, madame, mais je ne peux rien vous promettre. »
<o:p> </o:p>Vous déposez (brutalement) le combiné sur son support, et allez vaquer à vos occupations, dans... un grand débordement de bouillon. Voilà! Votre recette est terminée! Facile, hein!Vous avez sûrement deviné que j'ai concocté ce plat d'après mes nouvelles mésaventures à l'hôpital!
1 commentaire -
Ça y est, j'ai eu ma note! Je passe; j'ai même 100%! Pourtant, ce n'est pas ce qui me rend le plus fière. Non! Je suis fière d'avoir persévéré, malgré les difficultés, la maladie (qui semblaient toutes deux vouloir s'éterniser!). J'ai appris à contrôler mon stress, à baisser mes exigences (j'étais prête à me satisfaire d'avoir seulement terminé mon cours et passé l'examen, que je l'aie réussi ou non...). Je m'en demande moins qu'avant et...j'obtiens beaucoup plus! Dire que c'est mon anniversaire dans quelques jours! C'est tout un cadeau de fête que je viens de me faire là!
Je me sens très fière de moi. Mais j'ai le coeur gros: c'est comme trop de joie! Je ne m'attendais tellement pas à réussir l'examen, encore moins à une pareille note! J'ai décidé de m'offrir un cadeau, pour me récompenser de ma persévérance et de mon courage (j'ai été très malade pendant une bonne partie du cours, la sinusite tenant plus à moi que moi à elle et les douleurs de ma mâchoire me siphonnant ce qui me restait d'énergie...). Je ne sais toutefois pas quoi m'offrir... Je vais y réfléchir...
2 commentaires -
Ça y est, mon examen de traitement de texte de base est fait! Est-ce que je passe? Je l'ignore, pour l'instant. Mais ça s'est bien déroulé dans l'ensemble, sauf pour un truc sur lequel j'ai accroché...
Vous auriez dû me voir ce matin: une boule de nerfs! Quand l'infirmière m'a demandé au téléphone le nom de mes médicaments, ce matin, j'ai eu un blanc total! Je me suis dit: toi, ma fille, si tu restes dans cet état, tu vas avoir du fun pour réussir ton examen!
Je me suis donc mise à faire de l'exercice: au bout de 25 minutes, j'étais beaucoup plus calme et en état d'étudier. Et, tout le long de l'examen, ce soir, je me suis répété: "le pire qui peut arriver, c'est que je rate mon examen." Après tout, un examen raté ne tue pas! Et il me reste une chance de le réussir, car on a droit à une reprise... Et puis j'ai déja remporté 2 victoires: j'ai fait l'examen en 1h20 seulement au lieu des 3 allouées (à la Polyvalente, je manquais toujours de temps pour les examens...) et j'ai réussi à contrôler mon stress. La note, ce sera juste la cerise sur le sundae...
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J'étais tranquillement assise dans l'autobus cet après-midi, quand j'ai entendu une jeune mère crier. Au fait, elle a crié après son fils tout le long du trajet (une vraie hystérique!). Mais cette fois, ce qui est sorti de sa bouche m'a clouée à mon siège.
Je vous vois d'ici: vous croyez qu'elle a prononcé un gros mot! Un qui commence par "tabar", "cr", "ost"... Ben non! Elle a simplement prononcé le nom du gosse! Qu'y a-t-il de traumatisant là-dedans? Hé bien je vous fais deviner le nom; vous comprendrez par vous-même...
Il commence par G. Non, pas Gaetan.
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Guy? Vous vous êtes planté!
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Non, pas Guillaume.
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Pas davantage Gulliver!
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Geoffroy? Non plus!
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Gustave? Hé ben...non!
Vous donnez votre langue aux chats, hein! Tenez-vous bien! Le pauvre malheureux s'appelle...
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Gilligan! Hé oui! Le laideron simple d'esprit, de la très vieille émission Les joyeux naufragés. Celui-là même qui portait un chapeau encore plus laid et défait que sa face!
Comment une mère qui aime son enfant peut-elle coiffer son fils d'un pareil prénom? Il devrait y avoir des peines d'emprisonnement prévues pour les mères capables de pareille torture mentale sur leur propre rejeton!
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