• Aujourd'hui, en 2008, 13 ans plus tard, je puis dire que je suis heureuse et que je ne fais plus souffrir ceux que j'aime.

    J'ai des réactions normales : oui, je me fâche encore, mais c'est justifié. Par exemple : cette semaine, une personne perturbée qui me connaît, s'est fait remettre à sa place par le chauffeur d'autobus. Très en colère, elle a ensuite asséné quelques coups de canne au banc devant elle. Cinq minutes plus tard, je la pensais enfin calmée, car je ne l'entendais plus depuis quelques minutes, mais non! Elle m'a crié de ne pas me mêler de ça, toujours en scandant ses paroles de coups de canne sur le banc. Moi qui discutais tranquillement avec un confrère assis près de moi!

    Je me suis retournée et lui ai cloué le bec en 2 mots. Silence sur la ligne! Lorsque je l'ai revue le lendemain, elle n'a même pas osé me regarder. Quant à moi, ayant réglé la situation, j'étais calme et sereine....

    Je suis maintenant capable de remettre les gens à leur place fermement et calmement. J'arrive même à remettre à leur place des gens que j'aime de façon si appropriée, que je réussis à garder leur respect et leur amitié. Parce que même ceux qu'on aime sont imparfaits.


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  • Dans mon précédent texte, je mentionnais une intervenante. 

    Parlons-en, de cette intervenante : elle partait vendredi. J'ai le coeur gros; je l'adorais. C'est la joie de vivre, la chaleur humaine et la bonté personnifiées, cette fille-là. Comme ma capacité d'adaptation a pris de l'ampleur, je sais que je vais m'adapter à sa remplaçante. Mais ça ne m'empêchera pas de regretter notre chaleureuse Toupie. De plus, elle ne bossait pas, et c'était parfait, parce que je déteste ça. Elle s'adaptait bien aux besoins de chacun : certains ont davantage besoin d'encadrement que d'autres...

    J'espère que la nouvelle intervenante me laissera poursuivre mes projets comme Toupie l'aurait fait; c'est important pour moi. De plus, je sais très bien ce que je fais; ça a de l'allure, mon affaire.

     


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  • Je m'apprête à donner, à plusieurs endroits, des conférences sur la santé mentale. Question de ne pas endormir mon public, et de m'amuser davantage, j'ai décidé d'inclure 2 sketchs dans mes conférences.

    Ça va plutôt bien, je trouve : les sketchs sont écrits, ainsi qu'une partie de la conférence proprement dîte. D'ailleurs, mon intervenante a bien ri en lisant mes écrits : disons que je fais dire des choses tragiques à ma marionnette, mais je les grossis tellement, que ça en devient vraiment rigolo. Mais revenons aux conférences!

    Je vais être seule en avant avec ma marionnette. En fait, il s'agit de 2 marionnettes : une a l'air dur, l'autre a l'air gentil. Une pour chaque sketch. Et je vais interagir avec la marionnette : ça promet d'être amusant!

    Mais avant de m'amuser, je dois apprendre mon foutu texte : moins drôle, ça!!! Donc, présentement, c'est la folie : la fille se dépêche!


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