• Ça vous tente de tester vos croyances dysfonctionnelles? Ce petit test en format papier est vraiment bon. En le faisant, je me suis surprise à comparer mon actuelle façon de penser à celle qui était mienne il y a 13 ans : le fou rire m'a pris!

    Ce test provient de : http://therapie.cognitive.free.fr .  Essayez-le et dîtes-moi ce que vous en pensez... Et n'hésitez pas à communiquer vos résultats.


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  • Réponse au commentaire de Mr. Sombong

    Bien sûr qu'il n'y a pas de garantie d'authenticité de l'amour de notre partenaire, ni d'assurance de longévité de la relation. Seulement, tout en le sachant, certaines personnes angoissent à ce sujet. Ceci est la conséquence de leur vécu... Je parle en toute connaissance de cause; je fais partie de ces personnes. J'ajoute que le tuc que j'ai donné à Alize ne concerne pas que les amours : il est applicable aux angoisses en relation avec le travail, la santé des enfants, un différend avec une amie, etc.

    Peut-être me suis-je mal exprimée : mon truc ne consiste pas à idéaliser quoi que ce soit, mais à rétablir l'équilibre de la balance. Une personne angoissée focussera tout naturellement sur tout ce qui est susceptible d'augmenter son angoisse; elle ne voit que ça. C'est pourquoi il faut l'amener à focaliser son attention sur le positif, afin de rééquilibrer la balance. C'est aussi simple que ça!

    Comme elle n'a pas de difficulté à retenir tout ce qui valide ses pires angoisses, inutile de le lui faire lister en plus! Prendre la peine de se questionner sur ce qui est arrivé de positif dans la journée, et qui va à l'encontre de l'objet de son angoisse, puis le mettre noir sur blanc, désamorcera considérablement cette dernière...

    Je terminerai en disant que tu as tout à fait raison d'affirmer que c'est à la personne angoissée elle-même à agir pour se rassurer. Voilà qui explique que j'aies donné ce truc à Alize et que je m'en serve régulièrement moi-même.


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  • Suite à de mauvaises expériences, mon amie Alize éprouve de la difficulté dans sa nouvelle relation amoureuse; elle cherche continuellement une garantie d'authenticité de l'amour de son chum. Elle a du mal à s'abandonner...

    Je lui ai donc fait essayer un truc que je me suis donné et qui a bien fonctionné pour moi : noter à chaque jour, par écrit, tous les gestes d'amour reçus de son copain. Son commentaire au bout d'une semaine : "Ton petit truc d'écrire sur mon gros nounours ma aidée. Merci beaucoup!"

    J'apprécierais que ceux qui l'essaieront laissent des commentaires à ce sujet.

     

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  •  Dans un commentaire sur mon blogue, mon ami Boutentrain me disait : j'aie perdu des êtres chers depuis 2 ans et demi et ma mère depuis 5 mois maintenant et c'est pour cela que je fais le clown, car on cache mieux sa peine sur un autre visage...
     
    Cacher sa peine ne la fera jamais disparaître. Camoufler sa peine équivaut à noyer la salle de bains de parfum pour couvrir celui laissé par votre dernier passage sur le trône: l'odeur du parfum va se mêler à celle de cette chose qu'on appelle prosaiquement merde et vous créer le parfum le plus déguelasse que vous n'ayiez jamais humé!
     
    Il vaut mieux vivre ses émotions : ça fait mal, parfois même très mal, sur le coup. Mais après elles s'en vont. Lorsqu'on les camoufle sous autre chose, elles sont toujours là, nous rongent toujours et ne nous quittent pas, parfois des années durant. Une émotion non vécue se manifestera autrement : maladie psychosomatique, dépression (ça me rappelle quelque chose, ce mot-là!), irritabilité, excitation et manque de concentration, colère inappropriée, alcoolisme, workoolisme, autopunition par le biais d'accidents répétés (accidents : mon fils doit savoir de quoi je veux parler...) etc.
     
    Depuis quelques années, mes problèmes sont beaucoup plus purement physiques que psychosomatiques, car j'ai appris à vivre, gérer et...digérer mes émotions. Crois-moi, Boutentrain, tu n'échapperas pas à ce qui te ronge, même en le décorant de guirlandes rigolotes, en l'emballant dans du papier brillant ou...en portant un nez de clown! Il te faut accepter d'avoir mal pendant un temps: tu es fait fort, ça ne te tuera pas! Et...tu en ressortira plus fort.

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  • Je vous présente ici le commentaire de Rehal et ma réponse: 
     
    27-09-2007  15:47  27-09-2007 15:47
     De 
    rehal  Sujet:  bobo
    comment savoir si on est borderline en fin de compte? Faut-il une thérapie? Je me reconnais dans ce que tout le monde à laissé comme commentaires et puis aussi dans ton texte: le noir et le blanc qui se font la guéguerre à n'en plus finir. Moi aussi j'y ait eu le droit à 't'es qu'une parano'...Je me suis remise en question et j'ai cherché à savoir si je souffrais... Bon courage à tous!
     
    Pour commencer, je rappelle que pour obtenir un diagnostic, il faut consulter un psy...ce que je ne suis pas! Mon vécu de Borderline me permet de comprendre beaucoup de choses, d'aiguiller un peu les gens. Ça se limite à ça.
     
    Cher Rehal, j'ignore si tu as ce trouble de personnalité, car tu ne parles pas beaucoup de toi, de ce que tu ressens et vis. Cependant, cette histoire de perception (tout noir ou tout blanc) est assez significative en soi. Déjà là, on voit bien que quelque chose ne va pas, quoi que ce puisse être...
     
    Quant à la paranoïa... En effet, tu dois sembler un peu parano à ton entourage. Et, si je suis certaine que, parfois, ta souffrance, ton insécurité et tes émotions (dans le plafond, les émotions!) te lancent sur une fausse piste, ta sensibilité, ton intelligence et ces mêmes foutues émotions te font voir des réalités invisibles aux yeux de la plupart des gens. Tu ne sembles parano que parce que tu es contrôlée par ton insécurité et tes émotions; ta logique se noie dans tout ça...
     
    Il y a en toi de grandes forces avec lesquelles tu t'autodétruis. Il te suffit d'apprendre à les dompter et à les mettre à ton service. Alors, demande de l'aide. Ok? Demande à ton médecin de famille de te faire une recommandation en afin de consulter un psy ou adresse-toi aux travailleuses sociales du CLSC.
     
    Tu as donc besoin de l'aide d'un professionnel, Rehal. Le site  http://www.aapel.org/ peut t'aider à comprendre des choses. Cependant, sans médication et thérapie, tes problèmes ne feront qu'empirer. Personnellement, ce qui m'a le plus aidée, c'est la thérapie comportementale, au CLSC. Il faut aussi vivre des expériences positives, se sentir bon. Le théâtre et les stages que j'ai faits à Mil-Métiers m'ont beaucoup solidifiée.
     
    Un excellent livre pour t'aider: Les thérapies comportementales et cognitives, collection Pour les Nuls. C'est vraiment génial. Je l'ai emprunté à la biblio et compte m'en faire cadeau bientôt. J'ignore à combien il est en ce moment, mais cet exemplaire est à 29.95$
     
    Bonne chance, Rehal. Tiens-moi au courant! D'accord?

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