• Mercredi soir dernier, c'était la soirée Méritas à Mil-Métiers. Contre toute attente, j'ai obtenu le méritas de...la persévérance! J'étais très fière, car s'il y a une chose pour laquelle nous, les borderlines, ne sommes pas doués, c'est justement la persévérance!

    Merci donc aux intervenants de Mil-Métiers, qui ont su perçevoir une amélioration à ce niveau chez moi. Et...bravo à moi!!!


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  • Ça y est, j'ai eu ma note! Je passe; j'ai même 100%! Pourtant, ce n'est pas ce qui me rend le plus fière. Non! Je suis fière d'avoir persévéré, malgré les difficultés, la maladie (qui semblaient toutes deux vouloir s'éterniser!). J'ai appris à contrôler mon stress, à baisser mes exigences (j'étais prête à me satisfaire d'avoir seulement terminé mon cours et passé l'examen, que je l'aie réussi ou non...). Je m'en demande moins qu'avant et...j'obtiens beaucoup plus! Dire que c'est mon anniversaire dans quelques jours! C'est tout un cadeau de fête que je viens de me faire là!

    Je me sens très fière de moi. Mais j'ai le coeur gros: c'est comme trop de joie! Je ne m'attendais tellement pas à réussir l'examen, encore moins à une pareille note! J'ai décidé de m'offrir un cadeau, pour me récompenser de ma persévérance et de mon courage (j'ai été très malade pendant une bonne partie du cours, la sinusite tenant plus à moi que moi à elle et les douleurs de ma mâchoire me siphonnant ce qui me restait d'énergie...). Je ne sais toutefois pas quoi m'offrir... Je vais y réfléchir...


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  • Au mois de février, quand j'ai graduellement mis ma canne au rancart, j'ai commencé par prendre des marches de 15-20 minutes. Je trouvais ça bien difficile! Aujourd'hui, 6 mois plus tard, je prends des marches de 1h30 presque tous les jours. Oh! La jambe me fait un mal de chien au retour, mais je marche malgré tout bien plus que beaucoup de personnes qui n'ont pas le moindre problème de santé. En plus, je respecte les directives du médecin: "Marchez, sinon vous allez ankyloser!"


    Mais le plus important, c'est que chaque jour, je repousse un peu plus mes limites. Un jour, mal de dos et de jambes ou pas, j'irai à Jonquière à vélo. Ce n'est pas pour demain, je sais. Mais je sais aussi que j'y arriverai! Il y a quelques années, alors que mon dos n'allait pas si mal, j'étais tellement grugée par une profonde dépression et le trouble borderline, que je n'avais plus d'énergie. Je ne pouvais même plus faire mon ménage ou cuisiner. Tout ça est loin derrière moi, aujourd'hui...


    Alors, comme vous le voyez, je m'octroie un petit trophée pour ma volonté d'aller toujours de l'avant.


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  • Lorsque j'étais jeune, je n'exprimais ma colère que d'une seule façon: par des coups, des pleurs...après avoir longtemps ruminé! Maintenant (O victoire!), je ne frappe plus. Je ne braille plus. Je ne rumine plus. Je parle! Je me permets même de hausser le ton, chose autrefois impensable pour moi, tout en restant dans les limites du respect.

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  • Évidemment, la nouvelle rubrique Un Trophée Pour Sunny,  sera consacrée à mes petites victoires, aux défis personnels que je suis fière d'avoir relevés. Vous remarquerez sans doute que j'ai changé le nom  de certains thèmes. Leur contenu, quant à lui, demeure inchangé.



    Le premier défi que je tiens à mentionner, c'est qu'à présent, je maîtrise suffisamment mes peurs pour traverser la rue avec assurance aux feux de circulation. Avant, je faisais des détours pour les éviter...quand je ne restais pas carrément enfermée chez moi! La maîtrise de cette peur est un pas de plus sur le chemin de la guérison pour la borderline que je suis.


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