• Il est normal de se sentir désemparé lorsqu'on reçoit un diagnostique de maladie mentale. On désire s'en sortir, mais on ne sait comment faire. Voici donc les étapes à franchir.

    1 étape. Psychothérapie : Avec un psychologue ou un psychiatre, sur plusieurs mois à quelques années (3 ans pour moi). Pour se purger du passé...

    2 iè étape. Médication : associée à la thérapie, elle fait merveille. Mais il peut être difficile de trouver la bonne sorte et le bon dosage. Un peu de patience et de persévérance seront nécessaires.

    3 ième. Thérapie comportementale et cognitive : habituellement au CLSC, avec une travailleuse sociale. Elle a lieu après la psychothérapie. Cette thérapie comportementale sert à nous amener à modifier notre façon de voir et d'interpréter les événements, et d'y réagir. Elle nous permet de redémarrer notre vie sur des bases plus saines, d'avoir de meilleures interactions avec notre entourage. Excellente et nécessaire thérapie.

    4 ième Expériences positives : par le biais du bénévolat, d'un travail, du théâtre, du sport, etc. , on met en oeuvre nos forces et on apprend à connaître nos limites et à les respecter. Ceci nous permet de nous reconstruire un égo plus fort et d'étendre notre réseau social. Ces expériences positives peuvent êtres jumelées aux 3 premières étapes.


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  • Suite au commentaire de Nancy, j'ai décidé de vous donner les critères de diagnostique du DSM-IV (manuel diagnostique généralement utilisé par les professionnels de la santé) qui décrivent le trouble de personnalité borderline (aussi appelé trouble de personnalité limite):

    Il s'agit d'un mode général d'instabilité des relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:

    (1) efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés

    (2) mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation

    (3) perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi







    4) impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie).

    5) répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations

    6) instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)

    (7) sentiments chroniques de vide

    (8) colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)







    (9) survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.

    Voyez également Trouble de la personnalité pour la description des critères généraux applicables à tous les troubles de la personnalité.

    Référence: American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p.



     

    Note: Ces renseignements proviennent du site Psychomedia .

    Note 2 : Je tiens à vous faire remarquer que j'ai déjà décrit ces symptômes sur ce blogue, mais à ma manière un peu imagée.


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