• "Quand on se sait dans le vrai, on n'a jamais peur de se retrouver minoritaire".

    Je ne vous raconterai pas ce que je vis en ce moment. Mais je peux vous assurer que cette phrase résonne fort en moi...même si elle est de quelqu'un d'autre!


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  • Ce n'est que dans l'adversité qu'un grand homme a l'occasion de faire valoir son courage. (Louis-N Fortin)

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  •        Je pense que tout le monde se reconnaîtra facilement dans plusieurs parties de ce texte que j'ai reçu par courriel. Dommage qu'on ne nous fasse pas lire ça en bas âge! Quels écueils nous éviterions! Mais pourrions-nous devenir...de vieux sages?

      Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince
      courageux, habile et intelligent. Pour parfaire
      son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès
      d'un Vieux Sage.
     
         "Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda
      le Prince.
        
         "Mes paroles s'évanouiront comme les traces
      de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant,
      je veux bien te donner quelques indications. Sur ta
      route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes
      indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin
      irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche
      pas à t'en détourner, car tu serais condamné à
      revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis
      t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans
      ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis
      cette route, droit devant toi."
     
         Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea
      sur le Chemin de la Vie.
     
         Il se trouva bientôt face à une grande porte sur
      laquelle on pouvait lire "CHANGE LE MONDE".
     
         "C'était bien là mon intention, pensa le Prince,
      car si certaines choses me plaisent dans ce monde,
      d'autres ne me conviennent pas." Et il entama son
      premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur
      le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre,
      à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
      Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant,
      mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer
      certaines choses, mais beaucoup d'autres lui résistèrent.
      Bien des années passèrent.
     
         Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
      "Qu'as-tu appris sur le chemin ?" "J'ai appris,
      répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon
      pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi
      et ce qui n'en dépend pas". "C'est bien, dit le
      Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce
      qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à
      ton emprise." Et il disparut.
     
         Peu après, le Prince se trouva face à une seconde
      porte. On pouvait y lire "CHANGE LES AUTRES".
      "C'était bien là mon intention, pensa-t-il. 
      Les autres sont source de plaisir, de joie et
      de satisfaction, mais aussi de douleur, d'amertume
      et de frustration." Et il s'insurgea contre tout
      ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez
      ses semblables. Il chercha à infléchir leur
      caractère et à extirper leurs défauts.
      Ce fut là son deuxième combat.
      Bien des années passèrent.
     
         Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité
      de ses tentatives de changer les autres, il croisa
      le Vieux Sage qui lui demanda : "Qu'as-tu appris
      sur le chemin ?" "J'ai appris, répondit le Prince,
      que les autres ne sont pas la cause ou la source
      de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions
      et de mes déboires. Ils n'en sont que le
      révélateur ou l'occasion. C'est en moi que
      prennent racine toutes ces choses." "Tu as raison,
      dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi,
      les autres te révèlent à toi-même. Soit
      reconnaissant envers ceux qui font vibrer en
      toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers
      ceux qui font naître en toi souffrance ou
      frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne
      ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu
      dois encore parcourir." Et le Vieil Homme disparut.
     
         Peu après, le Prince arriva devant une porte
      où figuraient ces mots "CHANGE-TOI TOI-MÊME ".
      "Si je suis moi-même la cause de mes problèmes,
      c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il.
      Et il entama son 3e combat. Il chercha
      à infléchir son caractère, à combattre ses
      imperfections, à supprimer ses défauts, à changer
      tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout
      ce qui ne correspondait pas à son idéal.
      Après bien des années de ce combat où il connut
      quelque succès, mais aussi des échecs et des
      résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui
      demanda :
     
         Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
     
         "J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en
      nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres
      qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à
      briser."
     
         "C'est bien," dit le Sage.
     
         "Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à
      être las de ma battre contre tout, contre tous,
      contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ?
      Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de
      cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner,
      de lâcher prise." "C'est justement ton prochain
      apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant
      d'aller plus loin, retourne-toi et contemple
      le chemin parcouru." Et il disparut.
     
         Regardant en arrière, le Prince vit dans le
      lointain la 3e porte et s'aperçut qu'elle
      portait sur sa face arrière une inscription qui disait
     
                "ACCEPTE-TOI TOI-MÊME."
     
         Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette
      inscription lorsqu'il avait franchi la porte la
      première fois, dans l'autre sens. "Quand on combat,
      on devient aveugle, se dit-il." Il vit aussi,
      gisant sur le sol, éparpillé autour de lui,
      tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui :
      ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites,
      tous ses vieux démons. Il apprit alors à les
      reconnaître, à les accepter, à les aimer. 
      Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer,
      se juger, se blâmer.
      Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
     
         "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
     
         "J'ai appris, répondit le Prince, que détester
      ou refuser une partie de moi, c'est me condamner
      à ne jamais être en accord avec moi-même.
      J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement,
      inconditionnellement."
     
         "C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première
      Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3e
      porte."
     
         À peine arrivé de l'autre côté, le Prince
      aperçut au loin la face arrière de la seconde
      porte et y lut
     
                "ACCEPTE LES AUTRES".
     
         Tout autour de lui, il reconnut les personnes
      qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il
      avait aimées comme celles qu'il avait détestées.
      Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait
      combattues. Mais à sa grande surprise, il était
      maintenant incapable de voir leurs imperfections,
      leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement
      gêné et contre quoi il s'était battu.
     
         Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. "Qu'as-tu
      appris sur le chemin ?" demanda ce dernier. 
      J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en
      accord avec moi-même, je n'avais plus rien à
      reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux.
      J'ai appris à accepter et à aimer les autres
      totalement, inconditionnellement." "C'est bien,"
      dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse.
      Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
     
         Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la
      face arrière de la première porte et y lut
     
                 "ACCEPTE LE MONDE".
     
         Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette
      inscription la première fois. Il regarda autour
      de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à
      conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé
      par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur
      perfection. C'était pourtant le même monde
      qu'autrefois. Était-ce le monde qui avait changé
      ou son regard ?
      Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda. 
     
         "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
     
         "J'ai appris, dit le Prince, que le monde
      est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit
      pas le monde, elle se voit dans le monde.
      Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.
      Quand elle est accablée, le monde lui semble
      triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai.
      Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était
      pas le monde qui me troublait, mais l'idée que
      je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans
      le juger, totalement, inconditionnellement."
     
         C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.
      Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec
      les autres et avec le Monde." Un profond sentiment
      de paix, de sérénité, de plénitude envahit le
      Prince. Le Silence l'habita. "Tu es prêt,
      maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit
      le Vieux Sage, celui du passage du silence de
      la plénitude à la Plénitude du Silence".
     
         Et le Vieil Homme disparut.
     
     
      (Texte proposé par Françoise Laurent)


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  • Tous nous serions transformés si nous avions le courage d'être ce que nous sommes... (auteur inconnu)

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  • Le coeur qui aime beaucoup a aussi beaucoup de place pour le pardon. (François Gervais)

    Je n'ai malheureusement pas toujours su pardonner, tant à moi-même qu'aux autres. Mais j'apprends lentement. En vieillissant, je suis plus capable de relativiser, de prendre une distance... Ha! La sagesse donnée par le temps!

    Parfois, je décide de ne pas poursuivre la relation. Cela ne signifie pas pour autant que je n'aies pas pardonné. Non! Seulement, je ne veux pas changer les gens et, lorsque certains comportements sont bien ancrés chez quelqu'un, je peux pardonner...mais je ne veux plus supporter ça. Alors, je m'éloigne.


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