• Devinez quel rôle elle a choisi pour moi? Une sorcière? Non! Une serveuse? Non, non, non! Une camionneuse? Presque aussi pire: une femme très bien enveloppée! Ha! Vous ne voyez pas le problème? Vous le verriez, si vous m'aviez devant vous: 5'5, 125 lbs (pour les français, je précise que je suis mince), toute délicate et féminine! Comme j'ai dit à notre metteure en scène: ça va me prendre bien de la bourrure pour rendre le personnage crédible!!!

    Mais je sens que je vais adorer ma Gisèle: elle est très ordinaire en apparence, mais quand la colère et le chagrin sortent, c'est épeurant. Elle souffre énormément de son obésité et est encore plus blessée par le fait que sa petite fille prend le même chemin qu'elle... J'aime bien les rôles intenses; c'est en raison de mon petit côté passionné que S m'a choisie pour ce personnage. Bon! Il ne me reste plus qu'à prendre 50 lbs d'ici la fin de l'été!!! Quelqu'un a d'la bourrure à me donner?!

    Je vous l'ai déjà dit: l'excès émotif de la personne borderline est un vrai don du ciel lorsque contrôlé, canalisé et bien exploité... Sans cet atout, il me serait difficile de tenir un rôle aussi intense, loin de ce que je suis, et de le rendre crédible.


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  • Belle journée aujourd'hui, n'est-ce pas? On nous annonçait 21 degrés, mais il est clair que Miss Météo s'est trompée: il faisait sûrement 25-27C. Avec un beau soleil, qui plus est!

    Je suis donc tout naturellement allée étudier mon texte au Vieux Port, afin de profiter du beau soleil en question. Installée à une table, j'ai entamé l'étude de mon rôle. Je lisais les répliques de France et marmonnais, avec l'intonation adéquate, les répliques de Gisèle, mon personnage. Inutile de vous dire que les gens qui passaient près de moi se retournaient! Lol! Certains avec un sourire amusé. D'autres, quant à eux, m'observaient du coin de l'oeil, l'air suspicieux, s'interrogeant visiblement sur mon degré de dangerosité! Quelques personnes hésitaient, se demandant si je m'adressais à elles... Et je pouvais voir, du coin de l'oeil gauche, que les deux vieux messieurs assis sur le banc à proximité de ma table m'écoutaient religieusement. Tant mieux si je les ai divertis!

    Il y a quelques années, je n'aurais jamais osé faire quelque chose susceptible d'étonner les gens, d'attirer leur attention sur moi. Maintenant, je me donne le droit de vivre. De plus, même si je l'oublie parfois, je suis de plus en plus consciente que le ridicule ne tue pas.


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  • Voici ce que j'ai fait avec l'oeil de Floflo, la chatte de La Cascadeuse. J'y vois plein de mystère. Et vous?

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  • Ce met constituant le plat principal, je vous recommande de lire d'abord l'entrée : Méchoui de médecin. Cette recette est d'une facilité déconcertante : les ingrédients nécessaires s'ajoutent d'eux-mêmes! Originale, aussi : cette fois, c'est le cuisinier qui se fait bouillir!


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>Ragoût de boulettes hospitalières
    <o:p> </o:p>Ingrédients :
        5 incompétents (tes) emballés individuellement
        un au : « Je  ne comprends pas comment il se fait      que... », 
       un autre au : « Marie, est-ce  nous qui? »,
       un à saveur écoeurante : « Oh, non, madame, nous ne ... », 

       un au jus d'ignorance: «  je ne sais pas madame... » et
       un petit dernier au : « Il ne fallait pas que je vous appelle, madame ».


    <o:p> </o:p>
    25 minutes de votre précieux temps
    Un zeste d'écoeurantite hospitalière
    2 c à soupe de J'en ai marre
    Un kilo d'élancements jambiers
    Un énorme ras-le-bol
    <o:p> </o:p><o:p> </o:p><o:p> </o:p><o:p> </o:p>
    Vous allez rencontrer le premier ingrédient, lequel affirme d'une voix hésitante, ne pas savoir comment il se fait que l'anesthésiste n'ait pas reçu le rapport du TACO . Il le lui a soi-disant faxé avec la recommandation de traitement (voir : Méchoui)... Sauf que, curieusement, il vous sort tout ça, sans toutefois oser soutenir votre regard.
    <o:p>   </o:p>Vous prenez la paperasse qu'il vous tend et, en bonne patiente obéissante, allez la porter au département de radiologie, comme vous l'a dit votre médecin. Après 5 minutes de poireautage (ben oui! C'est vous qui faites le légume en attendant l'ascenseur!), vous tendez enfin votre paperasse à la réceptionniste. C'est à ce moment que s'ajoute dans le ras-le-bol de votre journée, le deuxième ingrédient de votre recette. En effet, la femme ouvre la bouche et s'écrie : «  Marie, est-ce nous qui prenons les inscriptions pour les infiltrations dans la colonne lombaire? ». « Non, répond, Marie. Envoie-
    s'inscrire au 6ième »
    <o:p>    </o:p>Vous, la curieusement baptisée Là, soupirez, empochez les feuillets et, toujours obéissante, vous dirigez de votre élégante démarche claudicante vers l'ascenseur du 6ième. L'Ascenseur Curieux, le bien nommé, ayant décidé de faire le tour des étages, vous rongez votre frein cinq autres minutes. Quand vous parvenez enfin au 6ième, vous vous dirigez gaiement vers le comptoir croyant naïvement votre périple arrivé à son terme : « Bonjour madame! Je viens m'inscrire pour une infiltration . »
    <o:p>    </o:p>Le troisième ingrédient vous regarde d'un air ahuri : « Oh non, madame! Nous ne prenons pas les inscriptions, ici . » Votre bonne humeur s'égrène entre deux grincements de dents : « Grr... C'est qu'on m'a dit de venir ici, grrr! ». L'ingrédient vous pond un sourire de vendeur de salade, saisit le téléphone et tapote rapidement les touches du téléphone (elle sent votre ras-le-bol sur le point de déborder...). Au bout de quelques minutes à peine, elle vous offre à nouveau son sourire de vendeur de salade (fanée!) : « Vous allez redescendre au RC, parcourir le corridor (elle dit ça comme s'il s'agissait d'une gentille marche de santé), reprendre l'ascenseur qui vous a conduite en radiologie (au 1er) et vous rendre au 5ième étage. Rendue là, vous n'aurez plus qu'à aller au guichet no.3. » 
    <o:p>    </o:p>Sur le bord de faire une indigestion de sourires à la salade fanée, vous vous sauvez prestement. L'ascenseur et votre gracieuse démarche vous amènent enfin à bon port. Vous vous approchez du comptoir : «  Je suis venue m'inscrire pour une infiltration. Mais comme j'ai déjà attendu 3 mois pour me faire finalement retourner chez moi sans le moindre traitement, j'ose espérer que je ne recommence pas de zéro et ne devrai pas attendre à nouveau 3 mois! » L'incompétente au jus d'ignorance vous jette alors d'un ton négligent : «  Je ne sais pas madame... ». 
    <o:p>    </o:p>Un zeste d'écoeurantite hospitalière, 2 c à soupe de J'en ai marre et un kilo d'élancements jambiers s'ajoutent à vos bouillonnements intérieurs. Vous essayez de répliquer, mais votre mâchoire d'enragée est au garde-à-vous militaire : vous n'arrivez à bégayer qu'un claquement de dents. Cramponnée à votre zeste ainsi qu'à vos cuillers, vous galopez vers la sortie de l'hôpital. Un rapide coup d'œil à votre montre vous stoppe brutalement, augmentant du coup la température de votre bouillon : vous avez perdu 25 minutes de votre précieux temps en chasse à l'inscription et...manqué votre bus! Grrrrrrrrrr! Grrrrrrr! Dur, la chasse à l'inscription! Vaut mieux pratiquer celle aux papillons!
    <o:p>   </o:p>Quarante-cinq minutes plus tard, vous voilà enfin chez vous! Du coup, le mijotement de votre bouillon diminue grandement. Vous enlevez votre manteau, vous apprêtez à le suspendre au cintre : le téléphone sonne. Vous décrochez : bonne nouvelle, c'est l'infirmière qui appelle pour entamer la procédure d'inscription pour votre traitement. Elle vous demande des renseignements, que vous vous empressez de fournir. Enfin satisfaite, elle s'apprête à raccrocher, lorsque vous vous hasardez à demander : «  Comme j'ai déjà été sur la liste d'attente et que l'anesthésiste m'a même fait venir à l'hôpital pour le traitement...que je n'ai pas reçu, vais-je devoir attendre encore plusieurs mois ou vais-je passer plus rapidement? »
    <o:p>    </o:p>Silence sur la ligne! Puis le cinquième ingrédient se jette dans votre bouillon dans un splash retentissant : « Il ne fallait pas que je vous appelle, madame ! Ceci fait en sorte qu'on repart de zéro. » Et vous, prise de débordants bouillonnements intérieurs, vous répliquez sur un ton un zeste acide : «  Pourtant, j'ai averti la secrétaire lorsque j'ai été porter mes papiers... Elle le savait, que j'avais déjà été sur la liste!» Et le cinquième ingrédient de répondre : « Ha, je vais faire mon possible pour régler ça, madame, mais je ne peux rien vous promettre. »
    <o:p>   </o:p>Vous déposez (brutalement) le combiné sur son support, et allez vaquer à vos occupations, dans... un grand débordement de bouillon.  Voilà! Votre recette est terminée! Facile, hein!

       Vous avez sûrement deviné que j'ai concocté ce plat d'après mes nouvelles mésaventures à l'hôpital!


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  • J'étais tranquillement assise dans l'autobus cet après-midi, quand j'ai entendu une jeune mère crier. Au fait, elle a crié après son fils tout le long du trajet (une vraie hystérique!). Mais cette fois, ce qui est sorti de sa bouche m'a clouée à mon siège.

    Je vous vois d'ici: vous croyez qu'elle a prononcé un gros mot! Un qui commence par "tabar", "cr", "ost"... Ben non! Elle a simplement prononcé le nom du gosse! Qu'y a-t-il de traumatisant là-dedans? Hé bien je vous fais deviner le nom; vous comprendrez par vous-même...

    Il commence par G. Non, pas Gaetan.

    *

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    Guy? Vous vous êtes planté!

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    Non, pas Guillaume.

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    Pas davantage Gulliver!

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    Geoffroy? Non plus!

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    Gustave? Hé ben...non!

    Vous donnez votre langue aux chats, hein! Tenez-vous bien! Le pauvre malheureux s'appelle...

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    *

    Gilligan! Hé oui! Le laideron simple d'esprit, de la très vieille émission Les joyeux naufragés. Celui-là même qui portait un chapeau encore plus laid et défait que sa face!

    Comment une mère qui aime son enfant peut-elle coiffer son fils d'un pareil prénom? Il devrait y avoir des peines d'emprisonnement prévues pour les mères capables de pareille torture mentale sur leur propre rejeton!

     


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